La technique de photomodulation consiste à utiliser des sources lumineuses (comme des lasers ou des LEDs) de longueurs d’onde spécifiques et à sélectionner précisément les paramètres de stimulation permettant d’induire les mécanismes biologiques ciblés. Le choix des longueurs d’onde et des énergies délivrées est donc primordial pour l’obtention des effets cliniques désirés.
La « Low Level Light Therapy » plus connue sous les termes de LLLT, photomodulation, photobiomodulation… englobe toutes les technologies de photothérapie non invasives, utilisant des lumières de faible intensité et de longueurs d’onde spécifiques pour stimuler des mécanismes biologiques; notamment à des fins thérapeutiques. Initialement utilisée avec des lasers de faible puissance, la technologie est étudiée depuis les années 60 pour son potentiel d’action thérapeutique et particulièrement pour sa propriété à accélérer la vitesse de cicatrisation. Elle s’est ensuite largement démocratisée avec l’apparition de nouvelles sources lumineuses telles que les lumières quasi-cohérentes LEDs (Light Emitting Diodes) qui offre des performances égales pour un coût et un encombrement réduit.
Depuis son apparition, la technologie de photobiomodulaion par LEDs a souvent été considérée comme une technique empirique et pas toujours efficace. En effet, ceci était principalement dû au manque de recul nécessaire sur l’importance du contrôle des paramètres de stimulation et la compréhension des mécanismes biologiques induits.
Aujourd’hui, la photobiomodulation bénéficie de nombreuses études et publications scientifiques de hauts rangs prouvant son efficacité dans de nombreux domaines d’application esthétiques et médicaux.
Action des longueurs d’onde sur le derme
